D’une manière générale, les hippopotames vivent en groupe très hiérarchisés de 10 à 15 individus en saison de pluies, jusqu’à 150 en saison sèche lorsqu’ils se rassemblent dans les points d’eau. Un vieux mâle dominant veille sur les femelles et les jeunes. Ils ne quittent l’eau que la nuit pour aller se nourrir de graminées.
Les modes de vie
Il marque les territoires en éparpillant son crottin avec sa queue. Face aux mâles rivaux, il ouvre la gueule montrant ses imposantes canines qui lors de combats, peuvent infliger de mortelles blessures. Vivre dans l’eau leur apporte une protection contre le soleil et réduit les dépense de calories : leur peau très fine, sensible à la déshydratation et secrète une mucosité brune qui, en s’évaporant laisse un dépôt protecteur de sel. L’accouplement a lieu dans l’eau, le petit reste près de sa mère jusqu’à la prochaine naissance.
L'hippopotame nain
A l’inverse de son grand cousin, l’hippopotame nain est un forestier solitaire. Nocturne, il emprunte des pistes tracées sous la végétation. Lui aussi disperse ses excréments pour délimiter son territoire. Très agressif avec ses congénères, ses dents sont un moyen de défenses non négligeables. La solitude de l’hippopotame nain est rompue quelque temps pendant la période de reproduction ; après l’accouplement, la femelle part et élève son petit seule.
La crétion des parcs zoologiques
Les deux espèces sont menacées dans certains pays où il y a des aménagements des berges, exploitation de pâturages, etc. Suite à la protection des éléphants, elles sont braconnées pour l’ivoire de leurs dents. C’est la raison pour laquelle, les hippopotames sont élevés en parc zoologique dans le cadre d’une coopération internationale.
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