Sous le coup de l’ultimatum du 30 septembre, les mutuelles ont pourtant balayé d’un revers de la main la pression exercée par le gouvernement pour les faire signer l’avenant, concernant la mise en place du fameux secteur optionnel. Actuellement, les négociations reprennent, et ont commencé la semaine dernière.
Une réunion entre l'UNCAM et l'UNOCAM
La semaine dernière, l’Assurance maladie (UNCAM) et les organismes complémentaires (UNOCAM) se sont réunies pour discuter du secteur optionnel, notamment au niveau des critères techniques de ce dernier. Les organismes complémentaires ont fait savoir qu’ils voulaient des garanties et connaître le coût du secteur optionnel avant de s’engager plus loin dans les négociations. Ainsi, cela montre la volonté des mutuelles à vouloir renégocier, et montre aussi que de nombreux points restent assez flous, concernant ce fameux secteur.
Le CISS donne son avis
Dernièrement, le Collectif inter associatif sur la santé (CISS) a donné son avis concernant l’affaire. Celui-ci de faire remarquer que, si toutes les parties prenantes du dossier ont été convoquées pour trouver une solution, les représentants des usagers n’étaient pas de la fête. Pourtant, il faut rappeler que, dans le domaine de la santé, rien ne doit se faire pour nous sans nous. Ainsi, le CISS rejoint donc apparemment la position des mutuelles, qui n’ont pas encore voulu signer l’avenant jusque là. Celui-ci d’ajouter qu’ « au moment où s’amplifient les attaques contre l’égalité d’accès aux soins et la solidarité, le secteur optionnel sans conditions ne nous paraît pas une bonne mesure ».
Quelques questions listées par le CISS
Se mettant du point de vue des usagers, le CISS a listé certaines questions qui laissent penser à la réelle efficacité de ce fameux secteur optionnel. « Faudra-t-il venir en consultation à certaines heures ou certains jours de la semaine pour bénéficier de ce secteur optionnel ? » En effet, tout semble assez flou, notamment sur la manière dont les professionnels de santé appliqueront 30% de leurs actes à des tarifs respectant ceux de la Sécu. « Est-ce à dire que pour ceux qui pourront payer le secteur optionnel, la qualité des soins sera au rendez-vous et pas pour les autres ? »
Cela sans parler d’une augmentation de cotisation qui plane également, car si les mutuelles sont amenées à mieux rembourser les dépassements d’honoraires, il y aura donc forcément des améliorations de garanties, qui feront certainement place à une augmentation supplémentaire de cotisation.
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