Depuis toujours, il persiste une hypothèse selon laquelle on ne peut rien faire contre les gènes, notamment concernant les prédispositions génétiques à l’obésité. Ceci dit, un travail britannique vient démentir celle-ci, en avançant que la pratique régulière d’une activité sportive permettrait de diminuer l’influence génétique au niveau de la prise de poids.
Quelques mots sur ce travail
Il s’agit donc d’un travail britannique, notamment de chercheurs du Centre de recherche en épidémiologie de Cambridge, qui se sont intéressés de près à une population porteuse d’un gène de prédisposition à l’obésité dénommé le FTO (Fat mass and Obesity-associated). Ces chercheurs ont analysé 45 études réalisées sur ce sujet, portant sur un total de 218 000 adultes. Le résultat est pour le moins encourageant, surtout vu que le monde « grossit », et que la France n’est pas en reste, avec presque 40% de la population en surpoids.
Un résultat encourageant
Tout d’abord, les chercheurs ont confirmé l’implication du FTO dans la prise de poids. En chiffres, ce gène augmenterait de 23% le risque d’obésité, d’après les résultats de leurs travaux comprenant des patients porteurs de FTO et des sujets « contrôle ». Cela étant dit, ils ont également confirmé les effets bénéfiques de la pratique régulière d’une activité sportive. En effet, le fait de se bouger diminuerait alors l’influence du gène de 27%. Ce qui dément l’hypothèse que l’on ne peut rien faire contre les gènes.
Pertinents en termes de santé publique
Selon les chercheurs, leurs résultats « sont pertinents en termes de santé publique ; ils contrastent avec l’hypothèse selon laquelle on ne peut rien faire contre les gènes. Or l’activité physique est bien un moyen efficace de contrôler son poids », donc même chez des personnes présentant des prédispositions génétiques à la prise de poids. D’ailleurs, la pratique régulière d’une activité physique reste efficace à bien des égards et tient toujours une place d’importance au niveau de la prévention santé. Maintenant, il pourrait aussi être intéressant d’évaluer l’impact d’un régime alimentaire sur ces prédispositions génétiques.
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